Publié dans Editorial

Pour la paix !

Publié le vendredi, 29 novembre 2024


Pour une fois, la chance de ne plus, du moins pour un temps, entendre sinon subir les tirs de bombardements se précise. Enfin, les belligérants ont retrouvé le chemin de la paix. Quoique fragile, la paix retrouvée renait l’espoir des populations.
Le Gouvernement israélien vota, dans une forte majorité, les accords de cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban. Toutefois, l’armée israélienne reste consignée et mobilisée sur les frontières et se réserve le droit de riposter voire d’intervenir immédiatement et à tout moment en cas de violation des accords  quelle qu’elle soit la nature ou la forme. Les populations libanaises ayant fui les bombardements israéliens commencent à prendre le chemin du retour sitôt les accords adoptés. Ils tiennent, à n’importe quel prix, à rejoindre le lieu de leurs habitations, leur patrimoine, quelque soit leur état.
Le conflit armé entre le Hezbollah installé au Liban, faction armée soutenue par l’Iran et partageant le même combat avec le Hamas, et l’Israël n’est que le prolongement de la guerre opposant l’armée israélienne contre le Hamas. En fait, c’est un « front de soutien » du Hezbollah au profit du Hamas,  leurs « frères de combat ».
Le 7 octobre 2023, des combattants palestiniens, en grande partie du Hamas, estimés à 3. 000 hommes, envahissent le sud d’Israël. Une attaque, sans précédent, faisant 1.600 victimes dont 800 civils et 240 otages dont des israéliens et d’autres de nationalités étrangères. L’AFP notait qu’il s’agissait d’une attaque aux dégâts les plus lourds que l’Etat Hébreu dut reconnaître.
Le 13 octobre, l’armée israélienne débuta les ripostes, dénommées « Epées de feu » et qui seront intensifiées à partir du 27 octobre. Les frappes du Tsahal, la Force de défense israélienne, pleuvent de jour comme de nuit sur le ciel de la bande de Gaza.La bataille franchit le cap de l’année 2024 et ce jusqu’à nos jours. Selon le bilan, on déplore le nombre de 41.000 victimes du côté palestinien dont 14.100 enfants. Justement, la guerre israélo-libanais baisse de tension et rejoint le chemin de la paix, du côté de la bande de Gaza le conflit s’intensifie. Le Gouvernement de Netanyahou a dû faire la part des choses en ce sens que si le Liban est un cas, le Hezbollah en est un autre bien que le premier abrite le second. Les dirigeants israéliens prennent soin de ne pas détruire totalement les relations avec le Liban. Tandis que les frappes israéliennes continuent de viser les points de repères des combattants du Hamas. La route vers la paix avec le Hamas semble devoir encore faire une bonne distance, un long chemin. Les faiseurs de la paix, l’ONU, les puissances occidentales, les dirigeants du monde arabe doivent encore patienter !
Mais les négociateurs ne baissent pas les bras. La réélection du républicain Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale, l’alliée inconditionnelle de l’Etat Hébreu, entretient davantage le flou. Le futur 47ème Président des Etats-Unis n’a pas encore abattu sa carte maîtresse, son joker. En dépit de l’appel de pied du Hamas qui manifeste sa volonté d’accepter l’éventuel cessez-le-feu, Tel-Aviv durcit toujours sa position.
Certainement, Israël donnera un jour la chance aux négociateurs de trouver le chemin de la paix. Qui vivra, verra !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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